Tout comme pour l’être humain, on compte plusieurs vaccins pour les chiens. Ceux-ci permettent de les protéger contre des maladies graves, voire mortelles. Certains d’entre eux revêtent un caractère obligatoire en certaines circonstances, tandis que d’autres sont facultatifs. Que faut-il savoir sur la vaccination de votre animal de compagnie ?
L’importance de faire vacciner son chien ou son chiot pour le protéger
Prévoir les vaccins pour votre chien survient dès son plus jeune âge. Le processus peut ainsi commencer à partir de l’âge de 2 mois, voire 6 semaines dans certains cas de figure. À l’issue de la première injection, une seconde piqûre est à réaliser dans un délai de 30 jours. Celle-ci demeure essentielle, car elle permet de renforcer son système immunitaire en vue de le protéger efficacement. Par la suite, le rappel peut se faire à intervalle trimestriel ou annuel. Tout dépend du vaccin ciblé.
Pour rappel, faire preuve de prévention pour la santé de l’animal lui évite de contracter des maladies potentiellement mortelles. La vaccination pour le chiot concerne généralement trois grandes pathologies : la maladie de Carré, la parvovirose et la leptospirose. Chacune d’entre elles présente un risque mortel. À titre d’exemple, la leptospirose est à l’origine d’une hépatite qui provoque une infection sévère des reins. Il est possible de protéger l’animal avec un seul traitement : le vaccin CHP.
Les principaux vaccins recommandés pour votre chien
Sauf cas de figure particulier, les vaccins pour chien sont recommandés. En considérant la législation en vigueur, ils ne présentent donc pas un caractère obligatoire. En complément des précédents vaccins évoqués, vous pouvez également envisager de protéger votre animal de compagnie contre les maladies suivantes :
- la maladie de Rubarth ou hépatite canine : elle peut atteindre les reins et le foie ;
- la toux du chenil : elle cause des vomissements, de la fatigue et une perte d’appétit ;
- la piroplasmose : une jaunisse létale transmise par les morsures de tiques ;
- la rage : elle provoque des troubles neurologiques, un changement de comportement (agressivité) et de l’hyper salivation.
À l’issue de la première injection, les rappels pour un chien adulte se font généralement tous les 12 mois, sauf indication contraire du vétérinaire. Il peut éventuellement recommander une visite annuelle et renouveler les vaccins pour chien tous les deux ans. C’est notamment le cas si la vaccination par gouttes nasales se substitue à la piqûre.
Dans quels cas les vaccins pour chien sont-ils obligatoires ?
Comme évoqué précédemment, les vaccins pour chien sont obligatoires dans des situations spécifiques. Contre la rage, le vaccin antirabique est imposé pour les races de catégorie 1 et 2. Cela inclut les chiens de garde, de défense et d’attaque. Il est également requis si vous envisagez de voyager à l’étranger avec votre animal de compagnie.
À l’échelle locale, un établissement de pension animale ou une solution d’hébergement de type camping sont en droit de réclamer ce vaccin pour les chiens hébergés. Leur règlement intérieur doit néanmoins en faire mention. Ils peuvent éventuellement avoir la même approche pour d’autres vaccins pour chien. Par exemple, celui contre la parvovirose ou la toux du chenil. Autre cas de figure possible : vendre ou céder à titre gratuit son animal auprès d’un organisme ou d’un nouveau propriétaire.
Le vétérinaire : un devoir d’informations sur tous les aspects des vaccins pour chien
Dans une optique de sensibilisation, le vétérinaire vous informe des effets bénéfiques et du principe de précaution propres aux vaccins pour chien. Cela vaut aussi pour d’éventuels effets secondaires, suivant la sensibilité et la constitution physique de chaque animal. Des nodules ou des gonflements cutanés peuvent se manifester dans un délai de 2 à 3 jours après l’injection.
En règle générale, ils sont rares et se résorbent rapidement. De plus, ils ne présentent aucune forme de dangerosité. Le cas échéant, il existe des traitements anti-inflammatoires, également efficaces contre les douleurs après la piqûre. De manière exceptionnelle, on peut évoquer des chocs allergiques ou de l’anémie. Si cela survient plusieurs semaines après l’injection, une autre cause est à rechercher que le vaccin pour chien.
Vaccins pour chien : estimations de prix
Comme d’autres soins vétérinaires, les vaccins pour chien présentent un coût. Celui-ci est susceptible de varier d’un praticien à l’autre ou selon le produit. Le gabarit de l’animal et son poids influent également sur le prix des vaccins. Voici quelques exemples d’estimation pour les injections les plus courantes :
- le CHP : environ 50 € ;
- la piroplasmose : 70 € ou 100 € avec la maladie de Lyme ;
- la toux du chenil : 50 € ;
- la rage : 40 à 50 €.
Ce dernier peut faire l’objet d’une "injection généralisée" avec la maladie de Rubarth, la leptospirose, la maladie de Carré, la parvovirose et la parainfluenza. Il s’agit du vaccin CHPPiLR. En moyenne, celui-ci coûte une soixante d’euros.