La calicivirose du chat (FCV) : symptômes, traitement et prévention

La calicivirose du chat (FCV)

Aussi appelée coryza, la calicivirose est une infection virale très fréquente chez le chat. Découvrez nos conseils pour reconnaître le FCV, le traiter et le prévenir.

FCV : c’est quoi exactement ?

Le virus de la calicivirose féline ou FCV est une infection virale due au calicivirus félin. Cette maladie du chat est plus connue sous le nom de coryza.

Le FCV est un virus très résistant et contagieux. La transmission se fait par les sécrétions oculaires et nasales et la salive. Un chat peut être contaminé par un animal malade ou par son environnement. Un chat non-dépisté car asymptomatique peut transmettre la maladie jusqu’à 30 mois après sa contamination ! Et dans l’environnement, le virus peut survivre très longtemps sur un objet ou une personne.

De par sa contagiosité, cette infection virale est très fréquente. Elle revêt des formes plus ou moins graves en fonction de la souche virale, mais est rarement mortelle.

Quels sont les symptômes du FCV ?

Nez qui coule, éternuements, yeux sales et coulants, toux sont les signes évocateurs de la calicivirose. C’est pourquoi le coryza est souvent comparé à un « rhume ». Le chat peut aussi présenter une fièvre supérieure à 39°C et avoir des difficultés à manger en raison d’une perte d’odorat et d’ulcères dans la gueule. Les symptômes apparaissent entre 2 à 4 jours suivant la contamination.

Chez les chatons non vaccinés, les symptômes peuvent être plus forts, voire mortels pour un animal affaibli.

Le plus souvent bénin, le FCV peut se manifester sous une forme rare « hyper virulente ». C’est le cas quand le calicivirus s’associe à d’autres infections, comme le virus de l’herpès ou les chlamydophila. C’est alors une urgence médicale qui peut provoquer le décès de l’animal.

Les signes à surveiller : des difficultés respiratoires, des écoulements abondants, des muqueuses enflammées, l’arrêt de l’alimentation.

Comment soigner un chat porteur du FCV ?

La FCV est une infection parfois impressionnante mais la grande majorité des chats guérissent. Dès que vous observez un nez et des yeux qui coulent, une perte d’appétit et/ou des symptômes respiratoires, une consultation chez le vétérinaire s’impose.

Il n’existe pas à ce jour de traitement contre le coryza. Les traitements symptomatiques sont adaptés au cas par cas. Ils aident l’organisme à se défendre, à soulager le chat et à prévenir de complications.

Les soins du nez et des yeux en cas de FCV, ainsi que les inhalations pour décongestionner l’appareil respiratoire sont obligatoires. Selon l’état du chat atteint de calicivirus, le vétérinaire pourra prescrire des antibiotiques pour prévenir une surinfection. Une sonde alimentaire peut aussi être posée si l’animal présente de grandes difficultés à se nourrir. Dans ces cas plus graves, une hospitalisation de quelques jours s’avère nécessaire.

Sans traitement, les symptômes peuvent disparaître d’eux-mêmes en une dizaine de jours. Mais un coryza mal soigné peut entraîner des séquelles et devenir chronique. Le chat souffre alors de ronflements, d’écoulements nasaux fréquents et d’une respiration sifflante. À l’image d’un herpès, le virus peut rester enfoui et ressurgir à tout moment.

Comment protéger le chat du calicivirus ?

La réponse à cette question est simple : par la vaccination. Si le vaccin n’empêche pas la contamination, il protège des formes graves de la maladie et réduit les symptômes.

La première injection a lieu à 8 semaines, suivie de deux rappels espacés d’un mois. Un rappel est à prévoir tous les ans.

La vaccination contre le FCV concerne tous les chats, qu’ils vivent en intérieur ou en extérieur. Le virus survit en effet longtemps dans l’environnement (autre animal , objet, vêtements, personne…).

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