Comment reconnaître les symptômes d’un excès de nervosité chez un chien ? Comment en identifier les causes ? Quelles réponses y apporter ? On vous dit tout.
Pourquoi s’inquiéter face à un chien trop nerveux ?
Il n’est pas rare qu’un chien montre des signes de nervosité à certains moments. Tant qu’il s’excite à votre retour ou trépigne à l’heure de la promenade, tout est normal. Mais lorsqu’il se montre systématiquement stressé ou qu’il sursaute au moindre bruit, il faut s’inquiéter. De la manifestation de signes de tension à un comportement agressif, il peut n’y avoir qu’un pas. Un chien trop nerveux est un chien dont la psychologie ne va pas bien. Mauvaises conditions de vie, vécu traumatisant, troubles neurologiques… : avant toute conclusion hâtive, les symptômes doivent être décryptés. En effet, les chiens communiquent entre eux par des signaux visuels et sonores. Or, ces mimiques ou ces sons peuvent être imperceptibles par l’homme, ou mal interprétés.
Comment décrypter des signaux de nervosité chez un chien ?
Bien interprétés, les signaux de nervosité émis par un chien fournissent de précieuses informations. Face à une situation inconfortable pour lui, le chien va par exemple soutenir le regard. Il va cligner des yeux ou tendre une patte en avant (signes d’inconfort), se lécher la truffe rapidement plusieurs fois de suite (malaise), s’immobiliser ou bâiller excessivement (inquiétude), détourner le regard ou la tête (stress), son poil dorsal va se hérisser (tentative d’intimidation), il va enfin abaisser ses oreilles en arrière (posture de défense) ou retrousser ses babines (début d’agressivité) avant de grogner. Comme un être humain, un chien agité et déconcentré peut simplement souffrir d’un manque d’activité. N’oublions pas que le jeu, la détente et les promenades font partie intégrante de l’équilibre physique et psychique du chien.
Comment examiner les causes d’un excès de nervosité chez un chien ?
Une fois les symptômes repérés, il va s’agir de décoder les causes de l’excès de nervosité chez le chien. Dans certaines pathologies, cette hypervigilance peut d’ailleurs alterner avec des phases d’inhibition et leurs comportements associés, comme la boulimie ou le léchage exagéré. À vous alors de tenter de faire le lien entre telle attitude et telle situation : haussement de ton d’un humain, présence d’un autre chien, d’un objet ou d’un bruit hostile, syndrome de la séparation… Une visite chez un vétérinaire comportementaliste peut s’avérer nécessaire, lequel va tenter d’examiner les antécédents du chien ou la présence de troubles neurologiques. Dans certains cas, une thérapie comportementale ou un traitement médicamenteux peut être mis en place.