Adopter un chiot est l’engagement d’une quinzaine d’années. Affection, sécurité, santé, sociabilisation : examinons comment accueillir bébé chien dans les meilleures conditions possibles.
Accueillir un chiot : ses premiers pas à la maison
Les premiers pas d’un chiot au sein de sa famille d’adoption sont cruciaux. Le petit chien découvre d’un coup son nouvel environnement. Son attention est alors à son maximum. Curieux et un peu inquiet, son premier regard se porte sur vous : par votre attitude, vous lui signifiez déjà être son ami et son guide pour la vie. Ses premières attentes concernent sa sécurité, l’affection dont il a besoin pour évoluer et la nourriture. Mais il testera très vite le champ de ses possibles. À vous de lui montrer le chemin de l’épanouissement, mais également ses limites.
Sécuriser le chiot
En franchissant le seuil de la maison, le chiot doit se sentir attendu et en sécurité. Entre vous et lui, le lien doit s’établir avec douceur mais fermeté, sans ambiguïté. Pour évoluer sereinement, il devra immédiatement intégrer que, toute sa vie, ce sera vous le dominant et lui le dominé. Même dans les moments de jeux et de petites folies, il y a des interdictions à identifier très tôt comme définitives.
Faire identifier son chiot
Parmi vos premières obligations, celle d’emmener le chiot chez le vétérinaire vous permettra d’être en règle avec la législation, mais aussi de sécuriser votre petit protégé au cas où lui viendrait l’idée de fuguer. Il sera ainsi identifié au moyen d’un tatouage ou d’une puce. Ce sera aussi l’occasion pour le vétérinaire de confirmer son état de santé et de le vacciner.
Accueillir un chiot : lui donner des repères
Après avoir fait le tour de la maison, le chiot aura besoin de se rassurer dans ses repères. Il scrutera rapidement l’endroit où se poser et dormir. Préparez-lui un panier bien à lui, éloigné des courants d’air et des bruits domestiques. Un lieu pas trop isolé non plus, d’où il puisse vous deviner. Un panier contenant un ou deux doudous, des jouets, ainsi que des accessoires sur lesquels exercer ses dents à volonté.
Le chiot doit pouvoir prendre ses repas tranquillement, sans risquer de se faire chiper sa nourriture par un autre animal de la maison. Préparez-lui une gamelle bien à lui dans un espace bien à lui. Répartie en 3 repas, la ration sera servie à heures régulières. Les friandises seront à éviter au moment du repas (le chiot prendrait vite l’habitude de délaisser sa ration à leur profit) et réservez-les plutôt comme récompense à chaque progrès réalisé ; choisissez dans ce cas des croquettes adaptées (pas de gâteaux, pas de sucre !).
Accueillir un chiot : comment le sociabiliser ?
La sociabilisation d’un chiot se fait graduellement, par paliers. Mal accompagné dans les premières semaines de sa vie, bébé chien peut par exemple refuser la présence d’autres animaux. Chez un chiot craintif, la moindre sollicitation d’un humain peut être interprétée comme une intrusion agressive.
Dans d’autres cas, le chiot va être excessivement "tout-fou". Ce qui n’est pas non plus gage de bonne santé mentale. Même à cet âge, l’excès de vitalité peut cacher un trouble du comportement naissant, comme le besoin d’être rassuré à tout prix ou de chercher à capter l’attention par tous les moyens : cette attitude peut déboucher à l’avenir sur l’impossibilité pour le chiot de rester seul. À vous dès lors de décrypter le problème et d’entrevoir un travail de sociabilisation plus long qu’estimé.
Présenter son chiot aux autres animaux
Avec les autres animaux — d’abord ceux de la maison, puis les étrangers —, la présentation devra se faire progressivement et dans un endroit neutre, jamais dans le "chez soi" du chiot. Il ne faut pas que cette nouvelle compagnie, chat ou chien, soit interprétée comme une violation de son territoire. Ne forcez pas les choses, laissez les animaux interagir seuls, se renifler, se "chercher". Votre contribution doit se limiter à donner la même attention aux deux animaux.
Accoutumer un chiot aux bruits et présences de la maison
De même, l’accoutumance aux objets ou aux bruits insolites, tel le moteur d’un aspirateur ou un jet d’eau dans le jardin, devra se faire progressivement. La bonne idée est d’exploiter chaque situation nouvelle comme un exercice de désinhibition. Quelques minutes quotidiennes sont suffisantes. Ne surchargez pas le mental du chiot : avant 6 mois, l’acceptation du message s’effectue par la répétition, jour après jour.
Quand le chiot est prêt, il est temps de l’emmener à la rencontre du monde extérieur. Une à deux balades par jour est le bon rythme pour un jeune chien en pleine forme. L’occasion de mettre en pratique les premiers ordres simples, comme "pas bouger", "assis" ou "couché".
Enfin, pour sa santé, sa sécurité et son bien-être, d’autres contraintes devront rapidement être intégrées par le chiot, comme celle d’apprendre à être propre, d’accepter de prendre un bain, ou encore de se laisser manipuler par son maître en cas de nécessité.
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